Ouisse Man ? C'est toi ? Toujours pas rouillé depuis que Stragh et le Matou sont venus uriner sur tes claquettes en acier détrempé ?
Je viens de découvrir un bijou de niaiseries de d'humour de fond de caserne, avec un film du chauverbooké Raoul Biglenbiais, celui chez qui tout semble niais, du zigouigoui au tarbouif en passant par les ratiches.
Ca s'appelle "Les inséparables", et ça raconte le périple de deux idiots qui veulent être bénis par Sainte Lilibubu, grande prêtresse de la saucisse de Morteau qui délivre ses pouvoirs dans la grotte près du Poteau Feu.
En vérité, bouffés par le doute depuis que leurs limaçons sont aux abonniais absents, ils espèrent qu'avec son toucher céleste, la sainte prêtresse redonnera un peu de rigidité à leurs structures défaillantes.
Mais pourquoi aller voir Sainte Lilibubu ? Tout simplement parce qu'ils se sont faits gonfler le mou par une diseuse de bonne devanture qui tenait un banc de vente de lacets devant la boucherie chevaline de la Licorne.
Ainsi nous les suivons tout au long de ce dur pèlerinage de Saint Froc de la Bretelle (c'est le nom donné par la diseuse de bonne devanture), avec de nombreuses aventures à la clé, marquées par des pleurs, des grimaces, des vomissements, des insultes, des fuites, et un séjour en prison pour finir, car la diseuse de bonne devanture avait pris soin de fournir un itinéraire qui s'achevait à la prison de la Santé, là où ils ont réveillé les gardiens pour entrer.
Les deux acteurs principaux sont convaincants, contrairement au Matou qu'ils bouffent le troisième jour, et qui n'était pas très souriant pour ses derniers instants.